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Parce qu’ils le veulent bien ?

« Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté ». A peine posée, j’ai la tentation d’effacer cette première ligne. Trop consigne pour dissertation, ce propos du philosophe Alain. Pas assez proche du néo-vocabulaire managérial.

« Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté ».

A peine posée, j’ai la tentation d’effacer cette première ligne. Trop consigne pour dissertation, ce propos du philosophe Alain.  Pas assez proche du néo-vocabulaire managérial.

Pourtant, à la réflexion…  Et s’il entrait un peu de ça aussi dans cette posture de volontarisme qu’on observe chez les entrepreneurs ?

Avec ses 45% d’optimistes déclarés dans notre vague d’enquête, janvier était peut-être atypique. Mais la tendance se confirme un mois après. Seulement 23% des entrepreneurs se sentent inquiets, soit le deuxième score le plus bas depuis 2015. Le pourcentage des confiants dans leur entreprise et dans l’économie française est un des plus élevés enregistrés depuis 2015, et même depuis le début du quinquennat Macron. A 70 %, la confiance dans l’économie mondiale n’a même jamais été aussi forte.

Tout ne dépend pas d’eux, certes. Mais ils ont un rôle à jouer dans la société et ils le disent. Interrogés en janvier sur le sujet, ils mettent principalement en avant la création de richesse et d’emploi localement (55%) ou au niveau national (48%), ex-aequo avec une mission plus sociale : donner les moyens à leurs salariés de s’épanouir professionnellement.

Autre indice de leur souhait d’être en prise avec leur avenir, ils sont 64% en février à considérer qu’une consultation publique est un procédé efficace pour co-construire la future loi visant à favoriser la croissance et la transformation des entreprises. Volontaristes  jusqu’à… passer un PACTE ?

Béatrice Genoux, 05 mars 2018

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